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Âme ailée éclose au souffle des cieux




Ils diront que tu danses sous des constellations éteintes,


Que ton pas dérange la poussière des siècles,


Que ton regard, comme une lame d'obsidienne,


Traverse les mondes muets et brise leurs silences ternes.


Ils murmureront, tapis dans les replis du crépuscule,


Que ton cœur bat comme un tambour orageux,


Qu’il fend le calme feutré des ombres
Et laisse, dans l’éther, des éclats d’infini.


Ils te pointeront du doigt,


Comme on blâme l’éclair d’éveiller les cimes endormies,


Comme on accuse le vent farouche


De semer des murmures dans les voiles du néant.


Mais toi, âme ailée, éclose au souffle des cieux,


Ne ploie pas sous le poids des langues d’argile.


Le vent qui t’emporte est celui des songes inachevés,


Celui qui sculpte les chaos pour en faire des merveilles.


Un jour s’élèvera,


Où leurs chuchotements s’habilleront d’harmonie,


Où leurs doigts de fer se métamorphoseront en caresses de lumière.


Alors, fidèle à ton essence,


Tu deviendras l’étoile-phare dans leur nuit d’égarement,


Le brasier qui dessine des chemins dans l’obscurité,
L’écho vibrant d’un univers insoupçonné.

 
 
 

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LE BLOG LITTÉRAIRE DE KIOSHO

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