Les Silences de l’Aube

Il est des heures où le monde semble suspendu, où l'invisible danse doucement dans l'ombre des rêves effacés. L’aube s’élève en une caresse muette, frémissante comme un souffle oublié, laissant derrière elle la douceur d’un mystère sans nom. On se réveille, sans souvenir, mais avec cette présence douce, comme une mélodie à peine entendue, un écho qui se dérobe dès qu’on tente de l’attraper.

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Dans le silence, une chaleur diffuse imprègne la peau du monde, un bien-être diffus, né d’un rêve qui n’a jamais vraiment quitté l’âme. Est-ce un souvenir qui s’éteint à peine effleuré, ou bien un rêve qui, d’un léger frisson, s’immisce dans la lumière naissante ? Les ombres du matin semblent murmurer des secrets qu’on a oubliés, et tout autour, les choses respirent dans une harmonie secrète, indéchiffrable.

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On sait au fond de soi qu’on a rêvé, sans pouvoir en dire plus, mais une sensation douce, comme un parfum ancien, flotte dans l’air. C’est un instant suspendu, une lueur fragile où tout paraît possible. Qui saura jamais d’où vient cette quiétude, ce souffle léger ? Peut-être que seul le silence, dans sa sagesse infinie, détient la réponse, glissant entre les doigts du temps, un souffle à peine perceptible.

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