L’éveil du bonheur

Avec le temps, j’ai appris à ne plus poursuivre l’inutile. Je n’aspire ni aux drames ni aux conflits, ni aux ombres qui troublent l’onde paisible de mes jours. Le tumulte s’efface, cédant la place à la douceur des instants sincères, à la chaleur d’une présence qui ne triche pas, à la saveur d’un repas partagé sans hâte.

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Tout me comble, car tout en moi a choisi d’aimer ce qui est. Le vent léger caressant l’aube, le rire d’un ami résonnant comme une note claire, le silence complice d’une fin de journée où le temps suspend son vol. Il n’y a plus d’attente, plus de course effrénée, seulement la plénitude d’être là où je dois être, entouré de ce qui me nourrit vraiment.

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Ainsi va la sagesse : non comme un fardeau de certitudes, mais comme une légèreté retrouvée. Une évidence simple, celle de se contenter, non par résignation, mais par émerveillement.

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