L'Insomnie, Muse et Tourment
- Kiosho charly
- 7 sept. 2024
- 1 min de lecture
L’insomnie s'invite, délicate et cruelle, dans la nuit immobile. Elle effleure mes paupières closes, promettant des songes qu’elle n’offre jamais. Le silence devient lourd, et chaque seconde s’étire, serpentant autour de mes pensées comme une brume dense.
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Pourtant, dans cet abîme où tout semble suspendu, des éclats de lumière naissent. Les idées fusent, libres et insaisissables, glissant sur le fil fragile de l’éveil. Des rêves d’étoiles jamais atteintes, des éclairs de souvenirs fanés, des pensées folles qui dansent comme des feux follets au bord de l’aube. L’insomnie se fait muse, souffle créateur dans l’obscurité, transformant les heures perdues en trésors invisibles.
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Mais parfois, elle devient fardeau. Le corps réclame le repos, l’esprit s’effondre sous le poids des heures blanches. Les ombres s’étirent, se métamorphosent en fantômes, chuchotant des angoisses profondes. Chaque minute se change en bataille contre l’absence de sommeil, une chute vertigineuse dans un labyrinthe de doutes.
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L’insomnie, douce et terrible, caresse et tourmente, m’emporte au bord des songes que je ne peux saisir.
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L’insomnie est ici un miroir de l’état intérieur , une lutte à la fois mentale et physique qui donne naissance à des pensées nouvelles, mais aussi à des doutes et des angoisses. Le texte explore ce paradoxe où l'esprit est en effervescence, mais où le corps et l'esprit en souffrent. Je suis à la fois victime et bénéficiaire de cette insomnie, captif de ce cycle entre création et épuisement.