L'Aube Suspendue
- Kiosho charly
- 14 oct. 2024
- 2 min de lecture

Dans tes draps, ton corps se cambre, et je me perds dans l’immensité de tes bras. Nos baisers tombent en flocons, avalanche douce, tandis que la lune, ronde et sereine, glisse sur tes hanches, comme un ballon d’argent éveille en moi des vagues de frissons. Nuit blanche entre toi et moi, les murmures soyeux de nos étreintes résonnent dans l’obscurité. Ton souffle, ta voix mourant doucement sur mon épaule, se mêlent à tes cheveux brun , filaments de joie qui me frôlent. Tu te penches sur moi, voiles mes regards, et dans le silence, ton cri s’élève, offrande de passion dans la nuit. Nos âmes, vibrantes, se touchent comme deux Psychés éperdues. Le temps s’efface : est-ce la nuit, est-ce l’aube ? Nul ne le sait. Nos yeux, cernés par l’extase, se croisent et se cherchent encore.
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Tes bas crissent toujours, sanglots incessants qui me désorientent. Le matin approche, mais tout en nous réclame "encore". Les draps, flottant comme des brumes dorées sous la lumière mourante de la lune, gardent l’empreinte de notre nuit. Ta peau exhale des parfums d’Orient, envoûtants, et mes doigts cherchent les tiens, tandis que nos corps s’accrochent à cette nuit blanche, courant comme un souffle sur le vitrail de nos rêves.
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Une mèche de tes cheveux brun , je la mords, comme je mords le fil invisible qui nous relie. Tu glisses sur moi, tel un cygne paresseux, et ta paume effleure ma peau, laissant nos chairs frémir, brûler encore. Tes seins, oiseaux de feu, déclenchent en moi une vague de caresses précises, insensées. Tout en nous brûle. Nous portons nos torchères, et nos corps, exaltés, se retrouvent. Tu pleus en moi, je fonds en toi. Les gouttes de nos pluies, diamants liquides, s’ancrent dans nos sens, serties de nos folies. Tes impatiences se révèlent dans l’averse de nos désirs. Tu cries, tu griffes, tu gémis, et tes plaintes, lentes et infinies, résonnent dans la nuit qui s’étire.
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